Vert de rage.

C’est devenu la grande tendance. Un point de différentiation majeur face à l’actuelle maire de Paris et candidate à sa propre succession Anne Hidalgo : l’écologie. Plus vert que vert. Cedric Villani doit probablement être de cette couleur à la vue de son retard sur les autres candidats, dont Rachida Dati, David Belliard et son ancien collègue Benjamin Gruveaux. Redonner la ville aux parisiennes et aux parisiens, rapprocher la métropole de sa banlieue, renforcer l’offre de transport en commun (sic : à l’heure de la nouvelle grève UNSA-RATP prévue lundi), lutter contre l’insécurité et la saleté des rues. Il y a comme un air de déjà vu… pour ne pas dire de réchauffé.

Si les seules propositions innovantes (pour ne pas dire affligeantes) des candidats LREM et ex-LREM visent qu’à déplacer les engorgées gares du Nord et de l’Est à l’extérieur de Paris (leur faisant de facto perdre leur avantage d’arriver directement en centre-ville), qu’en est-il de la démocratisation de la culture ? Lutter contre la mal-bouffe dans les cantines des écoles est une chose, mais savoir aiguiller l’appétit des élèves au monde qui les entoure est tout aussi important, pour parfaire leur éducation et développer leur sens critique.

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