Nous avons tous vu ces images d’une extrême violence circuler sur les réseaux sociaux. Des vidéos à peine croyables où deux communautés rivales tchétchènes et maghrébines, s’affrontent dans le quartier des Grésilles à Dijon. Décidément, sans y voir un quelconque parallèle, depuis les récentes manifestations Black Lives Matter, c’est dorénavant : chacun pour soi.
Un sentiment de clivage s’érige de part et d’autre. D’un côté, une partie des Français réclame plus de sécurité. La profession policière se sent elle, de nouveau stigmatisée. Une partie de la jeunesse a l’impression d’être ostracisée. Les métiers de premier et de second front se disent quant à eux, déjà oubliés. Les Gilets jaunes en leur temps, ont été par – la violence – réprimés.
Toutefois, ce qui arrive en ce moment n’est pas la résultante exclusive du Covid et du pouvoir en place. C’est le fruit d’un ras-le-bol général. À défaut de rassembler, l’exécutif ne doit pas se contenter de remanier son gouvernement (et encore moins de parader dans des discours télévisés). De plus, sortir de son chapeau de l’argent magique – financé par la dette – ne ramènera pas la paix sociale.
Il faut mettre en place des solutions radicales : changer d’assemblée constituante et pas seulement… d’incarnations ou de cap politique.