Depuis hier, l’Humanité a déjà consommé toutes les ressources naturelles qu’offre la planète – soit 2 mois plus tôt qu’il y a 20 ans – selon les calculs de Global Footprint Network. Chaque année, ce jour de dépassement avance et nous restons inertes, décidés à ne changer ni nos modes de consommation, ni nos modes de transport. Il faut organiser une décroissance généralisée : moins de voyages, moins de viande, moins de vêtements et bannir les importations – comme pour le CETA – au profit des fruits et légumes de saison. Mais qu’on se le dise, personne aujourd’hui, n’est prêt à renier sur son confort, utopique et limité.
Inexorablement, la question du capitalisme et de la surconsommation se pose pour les générations futures. L’obsolescence programmée de nos objet et les voyages à l’autre bout du monde doivent-ils encore être la norme ? On parle beaucoup de bio, de minimalisme ou de commerce équitable comme des tendances bobos parisiennes… car hors du système dans lequel nous nous sommes inscrits depuis des décennies. Avoir moins, mais mieux. Plus cher, mais plus longtemps et moins souvent… Il est risible de blâmer les états pour leur inaction face au réchauffement climatique, quand l’écologie, doit avant tout commencer au plus petit niveau.