La fête nationale du 14 juillet aurait pu être l’occasion pour la nation de se retrouver afin de communier autour d’une valeur fondamentale, dont nous avons tous été privés depuis des mois : la liberté. Or, une poignée d’individus, pour ne pas dire des milliers de personnes, s’est retrouvée partout en France pour réclamer l’abolition d’une mesure jugée selon eux liberticide : la mise en place du passe sanitaire.
Si l’on peut comprendre les craintes de certains à ne pas vouloir se faire injecter le vaccin, ils doivent en assumer les conséquences. Que dirait la majorité des Français désormais vaccinés si à cause d’une minorité, le pays tout entier devait être reconfiné en septembre ?
Bien sûr, la manière employée est forte, mais nous devons tous nous réveiller ! Ce n’est pas « une gripette » comme l’affirmaient certains au début de la crise, mais bel et bien une maladie nosocomiale. Il suffit de regarder le continent africain, où seul 1 % de la population est vaccinée, pour comprendre que le débat qui agite notre société est un problème de riches. Ces mêmes qui manifestent aujourd’hui contre le passe sanitaire et les vaccins étaient les premiers à dénoncer le manque de masques, pour ensuite le dénoncer lorsqu’il devait être porté dans la rue.