Les mesures présentées par le Premier ministre dans le JDD augurent une rentrée brûlante pour l’exécutif. La réforme des retraites, point d’orgue d’une politique économique impopulaire. En témoigne les 33% d’opinions favorables d’Emmanuel Macron. Avec une croissance de 1,7% (contre 2% espérés), 4500 postes de fonctionnaires vont être supprimés. Dans le même temps, les cotisations salariales sur les heures supplémentaires ne seront plus et le nombre de contrats aidés va chuter drastiquement.
Si d’aucuns réclament d’urgence un dégel du point d’indice, la hausse du SMIC et une revalorisation des pensions de retraites, le Pouvoir reste déterminé. Inflexible. Un leitmotiv : rompre avec les promesses de l’Ancien monde. On est loin du temps de la “concertation” et du Pacte social souhaité avec les syndicats. Mais cet empilement de rabotages survient après les mesures explosives du prélèvement à la source, sur l’assurance chômage et la hausse de la CSG. Retraités, un portefeuille idéal pour des résultats immédiats.
La suppression de la taxe d’habitation ne pèse pas lourd face à cette image de Président des riches. L’Opposition cogne à tout-va. “Rendez l’argent aux Français” a ainsi sommé Wauquiez, quand Mélanchon promet “une raclée démocratique aux prochaines élections européennes”. Prémices d’une colère silencieuse qui ne dit pas encore son nom.
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