Nous sommes en passe d’un retour progressif à la normale, si l’on en croit le calendrier fixé par le chef de l’État Emmanuel Macron dans les colonnes du Parisien la semaine dernière. Pourtant, la menace du variant brésilien, et surtout celle du variant indien, laisse présager du pire.
Malgré les chiffres toujours élevés d’admission à l’hôpital pour cause de Covid, « vivre avec le virus » implique de reprendre petit à petit, une vie d’apparence ordinaire. L’application stricte des gestes barrières demeure être indispensable. Alors que les discothèques sont les grandes perdantes de ce déconfinement, une question est sur toutes les lèvres et concerne le sort des bars et des restaurants : y aura-t-il assez de personnel pour assurer la réouverture ?
Si le couvre-feu, fixé à 19 heures, est selon les dires du Président : « un peu tôt » et nécessite d’être rallongé de deux heures à compter du 19 mai, chacun doit garder en tête que l’épidémie peut à n’importe quel moment repartir, et les mesures d’assouplissement brutalement se raidir. Les leçons de l’été dernier doivent être tirées par les Français pour ne pas que nous soyons tous reconfinés en septembre. Gageons que le civisme et la responsabilité individuelle l’emportent sur un sentiment de lâcher prise.