Une Justice indépendante.

Patrick Balkany est libre. Tout du moins provisoirement. Si sa femme Isabelle – dans l’attente d’une délibération de son jugement – s’est dite euphorique, l’ex-Maire de Levallois-Perret, condamné à une peine de 5 ans de prison ferme pour blanchissement, serait vraisemblablement amaigri et devrait selon sa femme, prochainement subir une opération. Si l’on peut reprocher tous les torts à ce couple sulfureux, que d’aucuns y verront une nouvelle fois, un privilège accordé aux puissants, on ne peut que se satisfaire de la décision de justice rendue hier.

À l’heure où certains faibles d’esprit qualifient notre pays de dictature, dans pareil régime, l’individu aurait croupi en prison. S’il n’est pas question de se réjouir ou de compatir sur le sort de cet homme, il est une bonne chose de voir la Justice exercer son autorité, indépendamment de toute pression politique ou médiatique (comme cela avait été le cas durant toute la couverture du procès). Que l’on apprécie ou non le personnage, tout condamné malade doit de bénéficier des soins qui lui sont nécessaires.

Même si cela ne le disculpe en rien de sa responsabilité et de sa condamnation. L’expression «libération sous contrôle judiciaire», prend alors ici, tout son sens.

Quitter la version mobile