Et si la démission de Jean-Paul Delevoye, marquait le début d’une inflexion du gouvernement ? Edouard Philippe se dit « ferme, mais pas fermé ». Les fêtes de fin d’année seront une nouvelle fois gâchées, un an après le mouvement des Gilets jaunes.
Pour l’heure, la mobilisation se concentre sur Paris et sa région. Or, la grève reconductible de 5 des 8 raffineries françaises pourrait précipiter l’épilogue de ce feuilleton, qui n’a que trop duré ! Rajoutez à cela, les coupures d’électricité revendiquées par la CGT pour 50 000 foyers en Gironde lundi, de 40 000 logements à Lyon, 37 000 à Nantes et de 40 000 à Orléans. La tension, monte chaque jour un peu plus.
Si le rassemblement d’hier, n’a comptabilisé selon le Ministère de l’Intérieur, que 615 000 personnes (contre 1,8 million pour la CGT), il ne faudrait pas que les syndicats crient victoire. En effet, cette mobilisation leur échappe. Les grévistes ont délégitimé leur rôle, suite au lamentable échec, de la grève perlée en 2018, ayant finalement abouti, à l’adoption de la réforme de la SNCF. Ce mouvement est en roue libre. Chacun y allant de sa propre revendication, rendant de facto impossible, toute solution ou compromis.