Liberté de circuler, de commercer, de manifester, de célébrer ou de visiter nos ainés… tout cela bafoué sur l’autel de la protection des plus fragiles. Il est inquiétant de constater – Covid mis à part – qu’un repli progressif de nos libertés est en marche depuis des années. À l’état d’urgence sécuritaire – suite aux attentats de 2015 – vient se substituer l’état d’urgence sanitaire. Étonnamment, les Français acceptent avec discipline.
Cependant, auraient-ils cautionné ces mesures liberticides sans broncher si le Rassemblement National était au pouvoir ? « Il faut apprendre à vivre avec le virus… » et les points hebdomadaires anxiogènes du ministre de la santé Olivier Véran. Ce n’est pas en punissant les bars et en amputant les hôtels, les restaurants, le monde de la culture et du spectacle que la population comprendra ces règles contraignantes quand dans le même temps, les universités et les transports en commun restent bondés.
Les derniers de cordée que sont les livreurs, les caissiers ou les agents de nettoyage ne peuvent pas télé-travailler et partent chaque jour au front. Il en va de même pour les médecins et le personnel hospitalier.
Une crise «quoi qu’il en coûte» de nos libertés avec pour seul droit : celui d’aller travailler.