Jamais deux sans trois. Un jeu du chat et de la souris. L’histoire se répète entre Redoine Faïd et la Justice, avec qui c’est décidemment le grand désamour.
10 minutes : c’est le temps qu’il lui a fallu pour s’échapper du centre pénitentiaire de Réau. Un cruel aveux d’échec et d’impuissance. On sent poindre le vent de la polémique : laxisme et erreurs inacceptables, qu’une enquête administrative va mettre en lumière en montrant des brouilleurs obsolètes et filets anti hélicoptères manquants… Ahurissant. Cette évasion est le fruit d’une méticuleuse organisation.
Le détenu était “particulièrement surveillé” quand son établissement ne l’était pas. Il répondait pourtant à des normes de sécurité drastiques. Cela n’aura pas suffi. Un braqueur expérimenté que rien ne peut arrêter. Il est également soupçonné d’entretenir des liens étroits avec la mafia Israélienne. À ce jour, 3 millions d’euros restent introuvables, dû à son précédent casse de banque À Villepinte. Qui a coûté la vie à une policière en 1997.
Sa famille et son entourage sont sous étroite surveillance avec près de 3000 policiers et gendarmes le traquant sans relâche. Une course contre la montre pour rassurer l’opinion qui s’inquiète. Une affaire qui embarrasse jusqu’au sommet, car elle met directement en cause les moyens de l’État.
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