À deux semaines du 5 décembre, les Français sont dans l’angoisse. Quatre syndicats de la SNCF ont appelé à la grève. De leur côté, la CGT et FO appellent à une grève illimitée dans le transport urbain routier de voyageurs, de marchandises et de fonds. Un appel est également lancé auprès des ambulanciers, des déménageurs et des taxis. Chez Air France, FO et CGT-Sud Aérien – fortement implantés auprès du personnel au sol – ont eux aussi, déposé un préavis reconductible.
Un vote du Conseil national des barreaux, prônant une journée de justice morte, «en solidarité avec ceux qui ont à souffrir de l’absence d’écoute du gouvernement» s’est récemment tenu. Il démontre ce que nous savions déjà depuis le mur des cons : la Justice est politisée.
La CGT, Force ouvrière et Sud, ont appelé à leur tour EDF, à effectuer des coupures d’électricité dans les bâtiments publics d’Etat. Du côté des policiers, les syndicats Alliance et Unsa, ont menacé de se joindre au mouvement social, si le Ministère de l’Intérieur, ne répondait pas à leurs attentes.
Les syndicats SNES-FSU, SUD-Education et l’Unsa-Education, appellent sans surprise, à mobiliser le corps enseignant. De plus, on attend toujours – non sans une certaine appréhension – les décisions des personnels hospitaliers et autres branches de la fonction publique. Sans oublier, l’appel des Gilets jaunes à converger vers ce mouvement. Irrémédiablement, le 5 décembre sera une journée de chaos.