Le débat politique s’électrise à la veille des élections de mi-mandat. Donald Trump clive tout autant qu’il divise. Une étrange fascination des électeurs qui, en dépit de ses propos misogynes et multiples affaires privées s’étalant sans pudeur en place publique n’indignent plus personne. Une stratégie de constante occupation du terrain médiatique qu’a essayé – à ses dépens – d’appliquer son dauphin Emmanuel Macron, avec le succès somme toute relatif qu’on lui connait, au vu d’une cote de popularité en berne.
Multipliant les déplacements en Floride, dans le Missouri, en Virginie, Géorgie, Montana, Tennessee, dans l’Ohio et l’Indiana, cette débauche d’énergie traduit bien l’enjeu personnel que le président Américain compte donner à ces élections : un véritable référendum. Il souhaite maintenir – à défaut de la Chambre des communes – le Sénat aux couleurs républicaines.
L’opposition démocrate souffre, on le sait, d’un manque d’incarnation. Certes, la célèbre animatrice Oprah Winfrey et l’ex-président Barack Obama se sont affichés aux côtés de Stacey Abrams qui vise le poste de gouverneur en Géorgie, mais Trump peut utiliser le porte-voix non négligeable de la Maison-Blanche, sous couvert de mesures sécuritaires. Avec l’arrivée prochaine d’une caravane migratoire, les annonces ont été pauvres en propositions mais riches en invraisemblables arguments électoraux.
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