« Make our planet great again » on se souvient du discours d’Emmanuel Macron en ce soir de juin 2017. Une allocution qui lui avait valu le titre de « Champion de la Terre » par les Nations Unies. D’aucuns se souviendront de son projet de rénovation énergétique en faveur des bâtiments mal isolés ou encore du plan vélo.
Cependant, même s’il est un bon orateur sur la scène internationale, l’Europe reste dépendante à 70% de soja importé. Dans le même temps, les négociations pour élaborer la future Politique Agricole Commune viennent de commencer. Le Glyphosate s’est lui aussi, invité dans les allées du Salon. Si Emmanuel Macron a admis qu’une sortie d’ici 2021 ne serait pas possible, il semble écartelé entre : promesses de campagne, concurrence internationale, scandales sanitaires et détresse des agriculteurs (ne parvenant plus à vivre de leur travail). L’image de ce retraité en larmes tombant dans les bras du chef de l’État fut bouleversante.
L’équation semble impossible à résoudre. D’un côté, laisser mourir nos agriculteurs en mettant fin à l’utilisation de pesticides et de l’autre, continuer à les perfuser (de produits chimiques et de subventions européennes) au risque de continuer à compter, impuissants, les naissances de nouveaux-nés amputés, les hectares de terres polluées et les procès d’agriculteurs empoisonnés…