À la recherche de l’ombre jaune, le bandit s’appelle Mister Emmanuel Macron. Il ne regrette rien… si ce n’est la forme. Lors de sa conférence de presse qui s’est tenue hier au palais de l’Élysée, le Président de la République a donné l’image d’un futur candidat vantant son bilan devant les journalistes (même s’il a rétorqué qu’il se fichait de la prochaine élection). Une chose est sûre : on s’est ennuyé lors de cet entretien.
Préférons retenir son renoncement sur la suppression des 120 000 postes de fonctionnaires. Le chef de l’État s’étant vraisemblablement rendu compte que fermer écoles et hôpitaux – dans un contexte où les Français réclament davantage de service public – était une mauvaise idée. Bonne nouvelle également pour les 30% des salariés qui ont (et continueront) de bénéficier de leur prime exceptionnelle défiscalisée.
À l’heure où le baril de pétrole atteint des sommets (baroud d’honneur aux Gilets Jaunes) le temps n’est pas au beau fixe pour l’environnement. Après le haut conseil sur le climat, voici venir le conseil de défense stratégique. Avec cette question : à quoi sert le Ministère de l’environnement et la girouette à sa tête ? Rénovation thermique du bâtiment, hausse de la fiscalité pour les entreprises les plus polluantes et développement des énergies renouvelables… Il est loin le temps du “Make our planet great again ».