Y aura-t-il un renversement du Gouvernement cet après-midi – suite au vote de la motion de censure portée par le député de la Marne Charles de Courson – chef de file du groupe Libertés Indépendants Outre-mer et Territoires (Liot) ? Une chose est sûre : les tractations entre oppositions vont se poursuivre jusqu’au dernier moment.
Il y a fort à parier que les comptes n’y seront pas. Alors que la grogne monte dans tout le pays, les Français ne semblent pas réaliser que la faillite de la Silicon Valley Bank et le sauvetage in extrémis du Credit Suisse par UBS n’augurent rien de bon pour la suite des événements. Nous sommes sous la surveillance des marchés financiers. La France risque de ne plus pouvoir emprunter aux mêmes conditions avantageuses dont elle bénéficiait jusqu’à présent.
Macron est pris en étau. La rue d’un côté, Bruxelles et les marchés de l’autre. Le « Quoi qu’il en coûte » devra être remboursé plus tôt que prévu. «Il n’y a pas d’argent magique» disait le Président avant la crise Covid. Notre pays vit au-dessus de ses moyens. Il va falloir serrer la vis. Tant au niveau des allocations sociales, que par la création d’un impôt sur les superprofits et les grandes fortunes. Tout le monde doit participer !