Cela ne fait plus mystère. Le 5 décembre va être journée de galère. En tout cas, le gouvernement suit ça de près. Non sans inquiétude ? Si personne ne sait, si nous allons revivre la grande paralysie de 1995, il va s’en dire qu’avec l’addition des colères étudiantes, SNCF-RATP, hospitalières et celle des pompiers, Emmanuel Macron doit avorter – tant qu’il en est encore temps – sa réforme contestée.
Est-ce utile, de mettre tout un pays à genoux, pour des mesures visibles, dans seulement 40 ans ? N’est-il pas plus important – au lendemain des violences ayant émaillé l’anniversaire des Gilets Jaunes, Place d’Italie – de se concentrer sur les problèmes des 30 dernières années ?
Certes, le Président a effectué – à l’inverse de ses prédécesseurs – bon nombre de réformes dans la fonction publique, les collectivités, l’assurance chômage et la loi Pacte. Mais il a aussi, été élu, sur le thème insidieux de la fracture… politique.
Or, tout n’est pas à mette à son seul crédit, à Bruxelles ou encore à nos élus. En effet, qui, a contribué durant deux septennats consécutifs, à la victoire de François Mitterand ? Période, où le le déclin progressif de la France, s’est amorcé ? Les français.