C’est l’histoire d’une bande de losers – comme l’a qualifié Mounir Mahjoubi – qui ont via un groupe privé, lynchés de messages, photos et commentaires immondes un nombre croissant de personnalités. Si le qualificatif employé par le secrétaire d’État est faible, il est inutile de tirer (par effet de meute) sur ces pseudo-journalistes discrédités et fort heureusement mis à pied.
Alors que la classe politique et le microcosme médiatique sont en pleine ébullition depuis les révélations de Libération, la chasse aux groupes est ouverte dans les rédactions.
Et si la meilleure solution, n’était pas – comme l’a prouvé l’animatrice Karine Le Marchand – de quitter ce déversoir de haine ? On retiendra sa proposition visant à lever l’anonymat sur Internet. Si en France s’exprimer est une garantie à préserver, chaque droit astreint à des devoirs. Pourquoi Internet en réchapperait-il ?
Certains défenseurs autoproclamés du web nous mettront en garde face à la censure que pourraient exercer des pouvoirs autoritaires en nous alertant sur d’éventuels risques de manipulation d’opinion. Mais en réponse, le mouvement des Gilets Jaunes n’a-t-il pas prouvé que les fake-news et théorie du complot étaient plus que jamais d’actualité ?