Le gouvernement ne sait plus sur quel pied danser. Confiner oui, mais à quel rythme ? Il existe plusieurs hypothèses : un couvre-feu la semaine suivi d’un confinement le weekend, ou un confinement « soft » à la manière de l’automne, ou le retour d’un confinement « strict » façon mars 2020. Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 52% des personnes interrogées sont défavorables à la mise en place d’un tel confinement alors qu’il y a quelques jours, une étude Harris interactive réalisée pour LCI donnait 64 % des Français favorables à un troisième confinement national, pour tenter d’enrayer la recrudescence de l’épidémie.
Aujourd’hui, 3071 patients sont sur le chemin de la réanimation. Ici, la population hésite. Ailleurs, elle se révolte. Les Gaulois seraient-ils comme par magie devenus moins réfractaires ?
La France, à défaut d’être leader dans sa politique de traçage et de vaccination, détient la première place lorsqu’il s’agit d’acheter la paix sociale à coups de « quoi qu’il en coûte ». Une tranquillité d’apparence qui se paiera sur le long terme. On devine clairement l’intention du gouvernement d’éteindre l’incendie des restaurateurs, des fonctionnaires et des salariés en utilisant en guise de Canadair le chômage partiel. Combien de temps encore notre pays pourra-t-il rester sous perfusion ?