S’il y a bien une chose insupportable, ce sont les donneurs de leçons. Hier, c’était vendredi noir. L’occasion pour les activistes de Solidaires, d’ANV-COP21, d’Extinction Rebellion et des Jeunes pour le climat, de bloquer un entrepôt Amazon dans la Drôme. Si le déversement de terre et de cartons – symbolisant les activités du géant de l’e-commerce – restait jusque-là bon enfant, les blocages de centres commerciaux à Paris, Nantes, Grenoble ou Toulouse, sont eux, de la pure propagande.
Personne n’a à céder aux sirènes de ces alter-mondialistes, ou anticapitalistes ! Qui peut nier que la planète va mal ? Personne. C’est un fait.
Or, le débat qui agite la classe politique autour d’une interdiction de cet événement, est ridicule. Proposer un amendement, visant à interdire ce matraquage publicitaire, est sans fondement. Lorsqu’on sait que chaque français est exposé à 3000 réclames par jour et que cette journée, n’est qu’un moyen d’anticiper les achats de Noël, va-t-on vers une interdiction du réveillon de fin d’année ? Pour «protéger la planète» d’une surconsommation…
Ces politiques et associations qui, au nom de notre bien-être, veulent imposer à toute une population, à coups de blocages, leurs propres convictions. Cela porte un nom : la dictature.