Mais que s’est-il passé à Rouen en cette nuit du 25 au 26 septembre ? Si les images furent spectaculaires, elles n’avaient cependant rien de comparables à la catastrophe de l’usine AZF de septembre 2001. Au moment où les doutes qui entourent les émanations toxiques de l’incendie de Lubrizol sont nombreux, l’entreprise a elle-même porté plainte contre X pour « destruction involontaire par explosion ou incendie par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ».
On devine ici le tour de passe-passe et l’embarras manifeste du gouvernement. Dans pareil cas, on comprend le droit de retrait exercé par les enseignants rouennais. En effet, plusieurs cas de maux de tête et de vomissements sont apparus chez certains élèves. Un total de 237 établissements d’agglomération – regroupant 55 000 élèves – ont ainsi été fermés. Rajoutez à cela une polémique sur la qualité de l’eau et vous obtiendrez ainsi, tous les ingrédients d’une relation de confiance définitivement rompue, entre autorités et citoyens. Affaire à suivre…