Le jeu du chat et de la souris a pris fin ce matin dans la banlieue parisienne de Creil, non loin de là où il a grandi, en témoignent ses faibles moyens financiers qui auront toutefois mobilisé – trois mois durant – les polices de France et de Navarre. Faïd a failli.
Vêtu d’un simple pyjama, il demeurait dangereux et accompagné. C’est aux côtés de cinq complices et de deux armes à feux que la BRI est venue le chercher. Fort heureusement, aucun coup n’a été tiré : une arrestation dans le calme. Si le braqueur multi-récidiviste, condamné pour la mort d’Aurélie Fouquet s’était déjà illustré il y a cinq ans grimé dans un hôtel de Pontault-Combault, il ne fait aucun doute que son évasion spectaculaire en hélicoptère au centre pénitentiaire de Réau annonce les prémices de la suivante.
En juillet dernier lors d’un banal contrôle routier dans le Val-d’Oise, les policiers auraient pu le cueillir de peu. D’un parking à une résidence de quatre étages non loin de son lieu d’origine, il est clairement établi la preuve de l’existence d’un clan familial soudé. Alors que les Forces de l’ordre s’en félicitent, le désormais ex-ministre de l’intérieur Gérard Collomb éclipse net ce coup d’éclat, de part sa démission tonitruante.
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