Si l’on parle d’une légère amélioration des conditions de circulation en Île-de-France, on ne peut toujours pas dire que la situation des transports soit au beau fixe. Si le Premier ministre Edouard Philippe, s’est dit favorable à une conférence de financement, proposée par le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, voilà une bien belle occasion pour l’exécutif, de gagner du temps. En effet, Elle se tiendrait jusqu’à fin juillet. On devine alors, l’habile méthode, revenant à cacher la poussière sous le tapis. À défaut de jouer le pourrissement, Emmanuel Macron vise désormais l’endormissement de l’opinion.
La menace de blocages de raffineries, la grève des professeurs… montrent que la grève – au lieu de s’étendre indéfiniment à quelques secteurs –  s’étend selon les corps de métier.  On en a la preuve avec les policiers, militaires, routiers, pilotes de ligne, stewards et hôtesses de l’air, qui ont déjà obtenu gain de cause. Il apparaît que ce régime, qui se voulait universel, n’en a plus que le nom. Certes, qui peut nier que nous devons réformer  l’actuel système des retraites ? Mais la méthode, tout comme la gouvernance de ce gouvernement, s’avère amateur et incompréhensible.