Les anti-Europe et les Britanniques en rêvaient, Ursula von der Leyen l’a fait. L’Europe par la voix de sa Présidente à la Commission, aura démontré par A+B, toute l’incapacité et la lenteur de son administration pour répondre aux enjeux de cette crise sanitaire.
Il n’y a qu’à regarder les 100 milliards de dollars investis par Donald Trump dans la recherche d’un vaccin face à nos hypothétiques 3 milliards d’euros. Le Royaume-Uni – qu’on nous annonçait longtemps perdant suite au Brexit – nous aura également donné la leçon du siècle. D’une part en étant les premiers à autoriser la mise sur le marché du vaccin AstraZeneca sur leur sol et d’autre part, en passant la barre des 10 millions de vaccinés ; à comparer avec nos 2 millions en France.
Est-il nécessaire de rappeler que l’Europe, qui se vante d’avoir uni ses forces pour proposer un vaccin moins cher le paye aujourd’hui cher, en terme de délais de livraison ?
Les différentes menaces de blocages dans les exportations de vaccins et l’éventualité d’un rétablissement d’une frontière en Irlande du Nord ne font que renforcer cet aveu d’échec et d’impuissance. Non, l’Europe n’est pas malade du Covid. Elle souffre du syndrome de la passivité et ce, dans tous les domaines.