La stratégie du « freiner sans enfermer » se poursuit. Jean Castex va devoir le justifier ce matin devant la représentation nationale. Le pari d’Emmanuel Macron, quoi qu’on en dise, reste cohérent.
Certains fustigeront la parole prophétique du Président qui demande un vote aux assemblées après avoir décidé seul des nouvelles dispositions. D’autres au contraire, salueront la réactivité et la responsabilité d’un homme en fonction. Alors que depuis des jours, pour ne pas dire des semaines, les prédicateurs de l’apocalypse appelés aussi médecins, urgentistes, ou encore épidémiologistes – à l’exception de Gérald Kierzek ou de Patrick Pelloux – procèdent à un chantage incessant au soi-disant tri des patients, le Maître des horloges a hier soir remis les pendules à l’heure : les soignants soignent et le politique décide.
Si personne ne peut dire aujourd’hui que la ligne tracée par Emmanuel Macron consistant à tout miser sur l’accélération de la campagne de vaccination et la responsabilité individuelle des Français est la bonne, elle semble être la meilleure alternative à la détresse psychologique des étudiants, la lassitude exprimée par les citoyens et la nécessité de faire tourner l’économie et les entreprises… qui financent au passage nos hôpitaux.