Branle-bas de combat.

Et plus violente sera la chute. Le retrait de Benjamin Griveaux a sonné comme un coup de tonnerre dans le monde politique. Si le désormais ex-candidat de la République En Marche a récemment été pris « la main dans le sac », sa remplaçante – et désormais ex-Ministre de la Santé – Agnès Buzyn, ne semble pas faire l’unanimité dans son propre camp.

Diffuser ou relayer des messages à caractère privé est digne des plus grandes dictatures 2.0. L’exemplarité poussée à son paroxysme. Le politique est désormais déshumanisée et se doit de voir sa vie intime étalée au profit de quelques égoutiers, en mal de notoriété (pour ne pas citer un certain député…).

Dès lors, on devine l’agacement logique du Chef de l’État. À peine investie, on retiendra la promesse de la candidate d’abandonner le très contesté projet de Central Park Parisien. “Pas de temps pour les polémiques” aurait-elle à ce propos déclaré. Du temps justement, il n’en reste plus beaucoup.

Cette campagne de caniveau laissera finalement de côté la culture et le handicap, au seul profit de l’écologie, de la propreté et de la tranquillité. Les électeurs méritaient pourtant mieux que cet affligeant spectacle. À l’heure de MeToo et de Trump, existe-t-il encore une logique en ce bas monde ?

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