On aura tout vu. Un appel à la grève le premier jour du BAC pour des milliers de lycéens qui s’apprêtent à jouer leur entrée dans la vie (étudiante ou active). Certes, on peut critiquer cette épreuve datant du régime bonapartiste, mais force est de constater que sans ce diplôme aujourd’hui… vous ne faites pas grand chose.
S’il est entendu, cet appel à perturber les épreuves sonnera comme le point d’inflexion entre opinion publique et personnel enseignant. Après tout, les élèves y sont-ils pour quelque chose ? Que ce soit au sujet de la réforme ou de l’élection du Ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer ? Bien sûr que non ! Ils n’avaient d’ailleurs même pas l’âge de voter.
Que diraient ces mêmes grévistes si – le jour de leurs épreuves – on leur aurait tendu le même guet-apens ? On espère que ces personnes seront mises au banc de leur responsabilité si – en plus des déboires rencontrés par la plateforme Parcoursup – l’avenir de milliers de jeunes s’en voit par ce mouvement égoïste et infondé, irrémédiablement entaché.