Les élèves de Seconde seront les premiers à inaugurer le nouveau Baccalauréat. Un contrôle continu qui n’en est pas un. Des exercices types choisis par chaque lycée pour soi-disant mieux s’adapter à la progression des élèves, 10% des résultats comptant pour la note finale, des épreuves de Français, Philosophie et spécialisation se déroulant entre les classes de Première et de Terminale, sans oublier la fameuse épreuve orale en fin de cursus devant un jury.
C’est devenu un rituel : à chaque Ministre sa réforme. Une Éducation Nationale qui change la forme sans jamais s’attaquer au fond. Des enseignants déconnectés du monde professionnel, inculquant aux élèves que la formation donne accès à un travail et un certain niveau de rémunération, alors que seule l’expérience est primordiale pour se faire embaucher.
Travailler n’est pas un droit mais une nécessité qui s’obtient en partie (et non exclusivement) par les études. Où est passée l’alternance qui permettrait à l’étudiant de mettre en pratique toute la théorie accumulée, de découvrir les relations employeur/salarié/client, de se constituer un véritable réseau et d’enrichir son CV d’autres “expériences” que les insipides jobs d’été…
Avant de réformer une épreuve, une plateforme ou un programme, regardez la demande (l’état actuel du marché du travail) et adaptez l’offre. Comme par miracle, vous lutterez ainsi efficacement contre le chômage des jeunes !