Le train s’élance à vive allure sur les rails me ramenant à la capitale.
Deux heures coincées dans un siège inconfortable et une planche rabattable trop petite.
Il me faut occuper mon esprit pour tromper l’ennui.
Autour de moi, des passagers hypnotisés par la lumière bleutée de leurs écrans projette des ombres sur leurs traits fatigués.
Chacun voyage dans sa bulle, séparé des autres par une frontière invisible.
Je repense au livre de Marion Deuchars intitulé « Faites de chaque jour une œuvre d’art (