On nous parle de la médiocrité comme d’une fatalité.
Quelque chose à fuir ou à éviter à tout prix.
Mais chaque pas doit être vu comme une avancée où l’on se surpasse.
Dans cette quête de perfection, on oublie que la médiocrité est une étape.
D’un côté, on nous pousse à faire toujours plus.
Il faut sans arrêt donner le meilleur de soi dans ce qu’on fait, mais aussi dans ce que l’on est.
Et quand ça n’arrive pas, on se sent minable.
La plupart des innovations qu’on célèbre aujourd’hui sont nées de ce que l’on appelait des échecs.
Avant de briller dans nos foyers, l’ampoule de Thomas Edison a connu un nombre incalculable de ratés.
Plus récemment, des entreprises comme Apple ont vu leurs débuts marqués par des produits jugés mauvais.
Au-delà du jugement, qu’est-ce qu’il reste ?
Des idées, des essais et des allers-retours.
Ce n’est pas la médiocrité qui est à combattre, mais l’obsession de l’excellence qui nous écrase.