Facebook est un outil à broyer notre santé mentale.
Pourtant, il y a quelques années, je le voyais comme un moyen simple de rester connecté.
Un fil d’Ariane numérique conçu pour garder le contact avec des amis dispersés aux quatre coins du monde.
C’était pratique et efficace.
Mais aujourd’hui, Facebook est devenu un puits sans fond où tu t’y perds.
Le coupable, c’est l’algorithme.
Sa mécanique est implacable.
Dès que tu ouvres l’application pour “juste 5 minutes”, cet instant s’étire en heures.
Tu regardes une vidéo, puis une deuxième…
La roue est infinie.
Et pendant ce temps, la vraie vie t’attend.
Si tu penses à cette conversation que tu aurais pu avoir avec un ami, à ce projet sur lequel tu dois avancer, à ce livre qui commence à prendre la poussière sur ta table de chevet…
Facebook te donne l’illusion d’être en lien avec les autres.
Un like ici, un commentaire là, une story survolée.
Mais tous ces “❤️” et ces “😂” ne remplaceront jamais une vraie rencontre.
Telle une amitié de fast-food, tu consommes vite.
Au final, tu restes affamé.
Aussi, il y a cette plaie de la comparaison où tout le monde est à son meilleur jour : vacances parfaites, couples radieux, voitures flamboyantes, repas gastronomiques…
La vitrine scintille, pendant que toi, tu restes assis sur ton canapé.
C’est absurde.
Même dans leurs moments ordinaires, nos vies valent mieux que ça.
Elles sont brutes et imparfaites.
Je ne veux plus que Facebook me vole ce que j’ai de plus précieux : mon temps, mon attention, mes relations.
Et toi, tu fais quoi ce soir ?